Les valeurs de la société GMS : le métier de ramasseur avicole

Faire reconnaître un métier difficile

 

Depuis 20 ans, le métier de ramasseur de volailles est toujours aussi difficile. Cette profession de forçat est si peu reconnue et surtout peu considérée par tous les facteurs de la société que nous avons envie de la faire connaître et surtout reconnaître à sa juste valeur.

Planification des évènements
 

Ce caractère ardu se retrouve dès la planification. En effet, il est difficile de planifier les chantiers, les éleveurs sont prévenus au dernier moment par les abattoirs et forcément les ramasseurs sont prévenus en dernier par les éleveurs. Du fait de cette complexité, nous élaborons des plannings à la dernière minute. Nous vivons donc constamment dans l’impératif afin que les enlèvements soient effectués en temps et en heure (temps exigé par les abattoirs).

Des horaires non fixes

 

Reconnaissons le courage de nos ramasseurs qui travaillent avec des horaires non fixes (21h, 3h30, 4h, 13h) pour effectuer de 40h à 100h par mois.

Conserver les emplois
 

Notre entreprise se bat pour que nos salariés conservent leurs emplois et surtout obtiennent une rémunération à la hauteur de la difficulté de leur travail (ce qui n’est pas forcément accepté par la clientèle).

Elaboration d'une convention collective

 

Nous avons participé en 2000 à l’élaboration de la convention collective des prestataires de services avicoles des départements 72 et 53. Cette convention a permis d’améliorer la rémunération de nos salariés (indemnité trajet, travail de nuit etc…) et surtout de reconnaître et faire reconnaître notre profession aux yeux de tous.

C’est pourquoi nos tarifs peuvent parfois surprendre par rapport à quelques concurrents qui ne se battent pas forcément pour les mêmes raisons que nous.

Dans cette profession, nous constatons beaucoup de travail clandestin. Ces personnes volent d’honnêtes gens qui, hélas, n’ont que ce métier pour survivre …